Dynasty 2017 vs Dynasty 1981 : Le jeu des 7 différences (SPOILERS)
Publié le Mise à jour le Par Eliott Azoulai
Disponible sur Netflix, le premier épisode de Dynasty (reboot de la série culte des années 80) a été décrypté par la rédaction de Serieously. Verdict.
Plus de 30 ans après, les Carrington sont de retour… dans une toute nouvelle version de Dynasty ! Ce mercredi 11 octobre 2017, la chaîne américaine The CW donnait le coup d’envoi de cette nouvelle série, basée sur le célèbre feuilleton des années 80, et signée Josh Schwartz (Newport Beach, Gossip Girl). Strass, paillettes, villas de rêve et catfights, la rédac’ de Serieously a visionné ce premier épisode de Dynasty version 2017, disponible sur Netflix, et s’est amusée à chercher les 7 différences avec la série originale. Attention, ça spoile !
Le personnage principal est une femme désormais
Quand on regarde le pilote de la version originale de Dynasty (1981), on se rend compte que toute l’histoire tourne de Blake Carrington. 36 ans après, les femmes ont pris le pouvoir et la série est désormais centrée sur sa fille Fallon Carrington, potentielle héritière de Blair Waldorf, qui se charge même de faire la voix off du show (coucou Gossip Girl).
Un ton plus osé
Dans les années 80, on osait à peine imaginer une scène de sexe sur une chaîne nationale américaine telle que ABC (diffuseur de Dynasty). Aujourd’hui, les choses ont changé, y compris sur un network qui cible les jeunes, comme la CW. Dans le pilote de Dynasty version 2017, Fallon s’envoie en l’air avec son chauffeur face caméra, même si la scène reste soft. Même constat du côté de son frère Steven, ouvertement gay. Le langage est également plus libéré que dans la série mère, même s’il n’y a pas de quoi crier au scandale, loin de là.
Les références politiques et pop culture
Vous l’attendiez (ou pas), Dynasty version 2017 mentionne Trump dès son premier épisode. La série s’ouvre carrément sur une image du président américain coupant le bandeau rouge, symbole de son entrée à la Maison Blanche, pendant que la voix off dit « Que ça vous plaise ou non, nous vivons une époque de dynasties ». On enchaîne très vite sur une image de la famille Kardashian au complet, sur le red carpet. Une manière d’annoncer la couleur dès le début ? Probably. À noter que, sans surprise, Blake Carrington a voté Trump à la dernière présidentielle, comme le précise sa fille au cours de l’épisode.
Un catfight dès le premier épisode
Les crêpages de chignons font incontestablement partie de l’identité (et du succès) de Dynasty. De 1981 à 1989, la série a offert à ses téléspectateurs des scènes de catch féminin devenues mythiques. Néanmoins, si l’on s’intéresse uniquement au premier épisode, le ton reste très gentillet, très mielleux et il n’y a aucun catfight (même si l’on sent déjà que Fallon ne kiffe pas sa nouvelle belle-mère). En 2017, Dynasty n’attend même pas une demi-heure d’épisode pour lancer sa première baston, entre Fallon et Cristal of course. Clairement THE scène de l’épisode.
Sammy Jo est un homme
Dans la version originale de Dynasty, Sammy Jo est une femme. La nièce de Krystle est interprétée par Heather Locklear (inoubliable Amanda Woodward de Melrose Place) et apparaît dans la série à partir de la saison 2. En 2017, son personnage est un homme, joué par Rafael de La Fuente (Empire), qui débarque dès le pilote. Là encore, son personnage s’annonce tout aussi sulfureux que dans la série mère.
La mort de l’ex de Cristal
Personnage important de la première saison de Dynasty dans les années 80, Matthew Blaisdel ne fait pas long feu dans cette nouvelle génération. Il se fait tuer à l’issue du premier épisode, provoquant un scandale au beau milieu du mariage de Blake & Cristal, de quoi nous offrir un premier petit cliffhanger. Les scénaristes ont sans doute appris des erreurs de la série originale. À l’époque, une étude auprès du public avait révélé que les aventures des Blaisdel (représentatifs de la famille américaine de classe moyenne) ne captivaient pas les foules.
Évolutions des mentalités, plus de diversité… nous sommes en 2017 quoi
Les mentalités ont considérablement évolué en 30 ans, et ça se ressent sur l’intrigue de Dynasty. Dans la série originale, Blake Carrington n’accepte pas du tout l’homosexualité de son fils Steven. En 2017, même si père et fils sont en désaccord sur à peu près tout, Blake n’hésite pas à « prostituer » sa progéniture auprès d’un client homosexuel. Dans la série originale, il est hors de question qu’une femme devienne PDG de l’entreprise Carrington. En 2017, ce sont deux femmes qui se battent pour la position. Dans la série originale, la diversité n’était franchement pas à l’honneur. En 2017, Cristal est latina, Jeff est noir, etc. Y’a du progrès donc.
Eliott Azoulai
Journaliste