Dylan O’Brien avait peur de ne plus jamais pouvoir travailler après son grave accident sur le tournage du Labyrinthe
Publié le Par Romain Cheyron
La carrière de Dylan O’Brien s’envole mais aurait pu se stopper net en 2016 après un accident sur le tournage du troisième film Le Labyrinthe. L’acteur a été gravement blessé, et aurait pu ne jamais retravailler. Il se confie.
Dylan O’Brien est un acharné de travail, il ne s’arrête jamais et quand il a du temps libre, il cherche un nouveau projet. C’était notamment le cas au début des années 2010 quand il tournait Teen Wolf, la saga Le Labyrinthe ou encore la comédie Les stagiaires. Mais en 2016, tout aurait pu s’arrêter.
L’interprète de Stiles dans Teen Wolf a été victime d’un grave accident sur le tournage de Le Labyrinthe : Le Remède mortel. Il a été heurté violemment par un véhicule pendant qu’il effectuait une cascade et a subi une commotion cérébrale, une fracture du visage et un traumatisme cérébral. Alors que la production devait s’arrêter pendant deux mois dans un premier temps, le tournage n’a finalement repris que six mois après.
Une vie changée pour Dylan O’Brien
Cette période de guérison a été très difficile pour Dylan O’Brien, comme il le révèle au site Bustle dans une longue interview : « J’avais vraiment du mal. Je n’avais jamais cessé de travailler jusqu’à cet accident. C’est une chose vraiment étrange d’avoir une si grande partie de mon identité dans ma carrière et puis qu’il m’arrive cette chose où j’étais convaincu que je ne pouvais plus le faire. Je me disais réellement : ‘Je ne peux pas imaginer être sur un autre plateau.‘ »
S’il s’en est finalement remis avant d’enchaîner à nouveau les tournages de nombreux projets, cet accident a tout de même changé sa vie, comme il l’expliquait en 2020 : « Chaque fois qu’on me met du matériel ou quand je dois me mettre sur une plateforme ou autre, je vérifie tout, chaque pièce et bien plus encore. Même à ce jour, si je suis sur le plateau de tournage et que je fais une cascade, si je suis sur une plateforme, s’il y a de l’action, je suis légèrement irritable. Il y a un degré d’anxiété en moi qui, je pense, restera pour toujours. »
Romain Cheyron
Journaliste