Dragon Ball : « Ça n’a vraiment aucun sens », quel défaut Akira Toriyama trouvait-il à son manga ?

Dragon Ball : « Ça n’a vraiment aucun sens », quel défaut Akira Toriyama trouvait-il à son manga ?

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Dragon Ball est un manga culte qui a marqué plusieurs générations de lecteurs. Pourtant, malgré le grand succès de son œuvre, Akira Toriyama restait très critique et trouvait qu’elle possédait un défaut majeur. Serieously vous explique tout.

Que vous soyez un fan de manga ou pas, vous avez sûrement déjà entendu parler de Dragon Ball tellement cette œuvre est devenue culte. Apparues pour la première fois en 1984, les aventures de Goku et de ses amis se sont, au fil du temps, écoulées à plus de 260 millions d’exemplaires dans le monde, faisant de ce manga, l’un des plus vendus. Malgré la mort de son auteur, Akira Toriyama, il y a presque un an, l’univers de Dragon Ball continue de perdurer encore aujourd’hui avec la diffusion du nouvel anime Dragon Ball Daima sur les plateformes ADN et Crunchyroll.

Même si son manga a rencontré un très grand succès, Akira Toriyama est toujours resté très critique à son égard. Lors d’une interview organisée pour les 50 ans du magazine du Shonen Jump, où étaient prépubliés les chapitres du manga, le mangaka avait affirmé que la popularité de son œuvre n’avait « vraiment aucun sens » avant de pointer du doigt un gros défaut à ses yeux : « J’estime que je ne dessine pas comme il faut. J’imagine que c’est parce qu’on vit dans un monde où on laisse tout passer. Et quand la barre est à ce niveau, vous pouvez dessiner n’importe quoi et personne ne se plaint après. »

Des dessins sommaires pour gagner du temps

Goku et Freezer, dos à dos durant leur combat sur Namek dans l'anime Dragon Ball Z
© Dragon Ball Z © 2003 BIRD STUDIO/ SHUEISHA

Si les dessins sont le point faible de Dragon Ball selon Akira Toriyama, ils sont aussi l’une des raisons pour laquelle l’auteur a pu maintenir un rythme de parution hebdomadaire. Après tout, quand l’on doit écrire et dessiner un chapitre par semaine, on n’a pas toujours le temps de se perdre dans les détails. Cette volonté de gagner du temps se retrouve même jusqu’à la couleur de cheveux des personnages de l’œuvre.

Ce défaut, le mangaka a voulu le compenser avec une histoire prenante, même s’il restait également critique à ce sujet : « Il y a quelque temps, je relisais la série pour la première fois depuis un bail, et, bien que l’arc de Freezer soit suffisamment haletant pour attiser mon intérêt, je me demande toujours comment ça peut être aussi populaire. »

Que l’on soit d’accord ou non avec lui, il y a une chose de sûre : Dragon Ball a changé à jamais le monde du manga et de l’animation japonaise et pour ça, les fans de son travail ne le remercieront jamais assez.

Maxence Grosvalet

Maxence Grosvalet

Journaliste anime, manga, jeux vidéo

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