Le chiffre de la semaine : 1 million de dollars, Le Diable s’habille en Prada et son budget mode record
Publié le Par Eliott Azoulai
Sorti en 2006, le film Le Diable s’habille en Prada a marqué les esprits grâce à son duo d’actrices vedettes mais aussi grâce aux looks de ses héroïnes. Une panoplie de vêtements et sacs de créateurs, dont le budget global avoisinerait le million de dollars, soit un record dans l’histoire du cinéma.
Le chiffre de la semaine : 1 million de dollars.
Que représente ce chiffre ? Il s’agit du montant total estimé, par la costumière Patricia Field, de la garde-robe du film Le Diable s’habille en Prada. Cela inclut à la fois les vêtements et les sacs à main des protagonistes du long-métrage sorti en 2006.
Le Diable s’habille en Prada et sa garde-robe de tous les records
Pourquoi ce chiffre est-il important ? Si le budget mode du film avec Meryl Streep et Anne Hathaway approche du million de dollars à l’arrivée, ce n’était pas (du tout) le cas au départ. En effet, la costumière Patricia Field – qui a notamment travaillé sur Sex And The City – s’était vue attribuer un budget de 100 000 dollars.
Néanmoins, tout au long de la production du Diable s’habille en Prada, Patricia Field a pu compter sur ses amis dans l’industrie de la mode pour lui prêter des vêtements et autres accessoires. « Il doit y avoir plus de 100 créateurs, déclare la costumière au New York Post. Nous avons dû utiliser au moins 1 million de dollars de vêtements ». Cela en fait l’une des garde-robes les plus chères de toute l’histoire du cinéma.
« Nous n’aurions jamais pu le faire sans l’aide de mes amis de l’industrie de la mode. Cela aurait été impossible. Tous ces manteaux de fourrure et sacs de créateurs – oh mon Dieu » poursuit-elle. Et, pour cause, le film met en avant des sacs à main d’une valeur de 12 000 dollars et des manteaux de fourrure à 40 000 dollars.
Patricia Field décrit Le Diable s’habille en Prada comme étant « un film de montages de garde-robe ». « C’était un défilé de manteaux et de sacs. Et à chaque fois que vous voyiez Miranda Priestly, elle portait une tenue différente » explique la styliste. Cela est tel que l’on recense environ 60 costumes rien que pour l’emblématique personnage joué par Meryl Streep.
La costumière précise par ailleurs qu’il n’y a eu aucun placement de produit dans le film, ce qui aurait entraîné des frais supplémentaires à la production. « Ils allaient parler des créateurs quoi qu’il arrive, alors j’ai dit, au lieu de celui-ci ou de celui-là, mentionnons ceux qui nous ont aidés parce que c’est une façon de les remercier » souligne Patricia Field au New York Post.
Le mot de la fin ? Si un grand nombre de créateurs de renom ont accepté d’être mis en avant dans Le Diable s’habille en Prada, d’autres ont pris peur. Certains craignaient en effet de se mettre à dos Anna Wintour, la rédactrice en chef du magazine Vogue, de qui s’inspirerait le personnage de Miranda Priestly.
« Certains ne voulaient pas le faire simplement parce qu’ils considéraient que c’était un sujet politique sensible » raconte Patricia Field, qui précise que « cela n’avait pas d’importance » pour elle.
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Eliott Azoulai
Journaliste