Big Shot : 5 questions à John Stamos (Marvyn Korn)
Publié le Par Amandine Rouhaud
Pour Big Shot, John Stamos (inimitable Oncle Jesse dans La Fête à la maison) joue le rôle de Marvyn Korn, un coach de basket-ball qui, après avoir été licencié, se retrouve à devoir entraîner une équipe de lycéennes. Le coach va alors faire face à de nouveaux défis et va devoir mettre certaines de ses croyances de côté pour mener les filles vers la victoire.
Au regard de la crise sanitaire actuelle, c’est lors d’une table ronde virtuelle que Serieously a pu s’entretenir avec John Stamos. Rencontre.
Vous incarnez Marvyn Korn, un coach obsédé par son job. À quel stade êtes-vous un acharné du travail et selon vous quelle place tient la passion dans la série ?
J’ai eu un appel de mon agence et de mes managers qui m’ont dit “Tu as une offre pour la prochaine série de David E. Kelley” et j’étais genre “Oh Mon dieu j’adore David E. Kelley et j’ai toujours voulu travailler avec”. Puis, je me suis dit “Est-ce que je vais jouer un avocat ? Est-ce que j’aurais l’un de ces merveilleux personnages à la Big Little Lies ?”, et on m’a dit “C’est sur le basket-ball”. Là, je me suis dit “Oh non”. Je suis l’un des pires athlètes du monde, je ne connais rien au sport. Ça a été plus difficile d’apprendre le langage pour incarner ce coach que tout le vocabulaire pour être un docteur d’Urgences. Ça a été mon plus grand challenge. Et, je vais vous confier que quand j’ai lu le scénario je me suis dit “Ce mec n’a rien en commun avec moi” : il est obsédé par le sport, par la discipline. Mais de jouer Marvyn durant cette année, j’ai réalisé que j’avais un peu plus en commun avec lui que je ne le pensais et j’ai beaucoup appris de lui. Je repense très souvent dans ma vie de tous les jours à ce discours que je tiens dans le premier épisode sur l’importance de donner le meilleur de soi. À la fin de la journée, quand je me regarde dans le miroir je me demande “Ai-je donné le meilleur de moi-même aujourd’hui ?”
Marvyn Korn, votre personnage, se doit d’être une source d’inspiration pour les jeunes filles qu’il entraîne. Y a-t-il quelqu’un dans votre vie ou dans votre carrière qui a été une source d’inspiration pour vous ?
J’ai eu beaucoup de sources d’inspiration à commencer par mon père dont j’ai toujours admiré la discipline, la façon d’être un homme bon et de traiter les gens avec respect. Mon père est mort quand j’étais jeune et j’ai donc reporté mon inspiration sur d’autres hommes plus âgés comme Garry Marshall (le réalisateur de Pretty Woman notamment, NDLR) qui a été l’un de mes mentors…Jouer Marvyn a été assez difficile pour moi, car nous sommes très différents. La beauté de cette série c’est qu’elle est inscrite dans le moment présent notamment grâce au basketball féminin qui prend actuellement de l’ampleur. La réalité de mon personnage est de rompre avec ses croyances tout en tissant un vrai lien avec ces filles qu’il entraîne et encourage. Je vois mon père encourager les gens et dire tout le temps “Allez, Allez !”. J’ai regardé une partie de la série avec mes sœurs et ma famille et tout le monde disait “Oh on dirait papa !”
En tant qu’humain, qu’avez-vous appris du tournage de la série et des personnes avec qui vous avez partagé l’écran ?
Au début, je suis resté un peu en retrait. Puis, quand nos personnages ont commencé à se rapprocher, nous nous sommes également rapprochés. Ces filles sont audacieuses, vous savez. Quand j’avais leur âge je pensais juste à aller à Disney Land et acheter du coca, elles elles ont Internet, les réseaux sociaux et sont bien plus sophistiquées dans le bon sens du terme. Je suis tellement impressionné par leur niveau, elles réalisent qu’elles ont une voix et qu’elles peuvent la faire porter. Elles sont vraiment intelligentes !
Vous êtes un grand fan de Disney et vous faites maintenant partie de la famille Disney ! D’où vous vient cette passion ?
J’ai grandi à Orange County près de Disney Land et j’ai eu une enfance merveilleuse. Dès que je franchissais les portes de Disney, tout le reste disparaissait (…) j’ai toujours été connecté à Disney et je n’exagère pas, il n’y a pas d’autres plateformes que Disney+ sur laquelle je voudrais être aujourd’hui. C’est vraiment le moment parfait, avec la série parfaite sur la plateforme parfaite. Tout le monde a besoin de ce genre de contenu aujourd’hui et je sais que pour avoir fait La Fête à la maison et La Fête à la maison : 20 ans après, les gens adorent ça et on en a d’autant plus besoin aujourd’hui. Les gens ont besoin de quelque chose qui leur donne le sourire et les inspire et je crois que la série fait très bien ça.
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Vous avez publié une photo de votre fils sur le tournage de la série, entouré des filles de Big Shot. Qu’est-ce que ça vous a fait de partager ça avec lui ?
C’est quelque chose dont j’ai toujours rêvé. On a dû cesser le tournage et il était si déçu, il disait “Où sont les filles ?!!”. Il est venu sur le plateau et a commencé à flirter, je ne sais pas d’où il tient ça… Vous savez on a organisé une soirée, respectueuse des distanciation sociales, et il était comme un fou !
C’était un moment très spécial. Toute cette série a quelque chose de très spécial pour moi, je l’adore !
Big shot est à retrouver dès le 16 avril sur Disney+
Amandine Rouhaud
Journaliste