BELLE : le nouveau film de Mamoru Hosoda selectionné au Festival de Cannes

Prévu pour le 29 décembre prochain dans les salles de cinéma françaises, le nouveau film d’animation du célèbre Mamoru Hosoda, BELLE,  fait partie de la sélection du Festival de Cannes.

« C’est le film que j’ai toujours voulu faire. Avant même de devenir réalisateur, j’ai toujours pensé que ce serait formidable si un jour je pouvais faire un film comme celui-ci. » Tels sont les mots du réalisateur japonais à l’annonce de la sortie de sa prochaine œuvre, qui s’intitule BELLE (japonais : « Ryu to Sobakasu no Hime », littéralement « Le dragon et la princesse aux taches de rousseur »). Après Summer Wars, Les Enfants loups, Le Garçon et la Bête et Mirai, ma petite sœur, BELLE sera diffusé en avant première au Festival de Cannes le 15 juillet prochain.

Mamoru Hosoda est à l’origine d’une nouvelle vague de réalisateurs de films d’animation très prometteurs au Japon. BELLE sortira dans les salles de cinéma françaises le 29 décembre prochain. C’est le distributeur Wild Bunch qui proposera le long-métrage, d’une durée de 2h, sur l’hexagone. Côté animation, c’est le Studio Chizu, fondé en 2011 par Yūichirō Saitō et Mamoru Hosoda, qui s’est chargé de la production du long-métrage. Cela promet donc une grande qualité, à l’image de tous les films du réalisateur également portés par ce même studio. Le trailer du film nous donne déjà l’eau à la bouche.

Que raconte le prochain film de Mamoru Hosoda?

Concernant le synopsis, BELLE nous plonge dans la vie de Suzu, une jeune adolescente de 17 ans. Son quotidien est une dualité entre son petit village, dans lequel elle vit avec son père, et le monde virtuel « U ». Suzu est une jeune femme réservée et ayant peu confiance en elle dans la réalité. Néanmoins, elle n’est autre qu’une idole aux 5 millions d’abonnés dans le monde de « U ». C’est alors le jour où elle rencontre une mystérieuse créature qu’elle est plongée dans une quête riche en aventures. Profond, ce film traite de grands sujets d’actualité tels que le monde gravitant autour d’internet, la souffrance psychologique, ainsi que la frontière perméable entre la réalité et le virtuel. Des sujets que Hosoda aime particulièrement et a déjà traités dans le passé (notamment avec son film Summer Wars).

Pour ce qui est du staff, Iwasaki Taisei est en charge des musiques du film et l’architecture du monde en ligne « U » est signée Eric Wong.

On a trop hâte!