Antebellum : 5 anecdotes sur le film qui vont vous faire frissonner
Publié le Mise à jour le Par Marion Le Coq
À l'occasion de la sortie en DVD, Blu-ray et VOD d'Antebellum avec Janelle Monáe, voici 5 anecdotes fascinantes sur le film qui promettent également de vous faire frissonner !
Le cauchemar de Gerard Bush
Le saviez-vous ? L’histoire du film Antebellum commence littéralement avec un cauchemar, celui du réalisateur Gerard Bush. Une nuit il a rêvé qu’il était réduit en esclavage et cette expérience traumatisante lui a alors inspiré l’histoire d’Antebellum. Lui et son ami Christopher Renz se sont alors lancés dans l’aventure. Et comment faire plus effrayant qu’un film qui naît d’un véritable cauchemar ?
Une histoire d’horreur pour dénoncer des problématiques actuelles
Si Antebellum est un thriller à suspense qui tient le spectateur en haleine pendant 106 minutes, il n’en est pas moins un film mûrement réfléchi qui vient notamment dénoncer le racisme et le climat houleux qui font rage aux Etats-Unis. Derrière les horreurs du long-métrage se trouvent de réelles problématiques actuelles toutes aussi terrifiantes sur le traitement des personnes de couleur outre-Atlantique. Comme quoi, l’horreur n’est parfois que la représentation exacerbée de la réalité…
Le message derrière le symbole du papillon
Le symbole du papillon est présent à plusieurs reprises dans Antebellum. Il est notamment sur l’affiche au niveau de la bouche du personnage joué par Janelle Monáe, mais aussi tatoué sur la cheville de Julia (Kiersey Clemons). Évidemment, ce symbole n’est pas là par hasard et est la personnification de la phrase « The past is never dead. It’s not even past” (“Le passé n’est jamais mort. Ce n’est même pas le passé”), qu’on peut lire au début du film. Dans la culture, le papillon représente souvent la renaissance : c’est la chenille qui sort de son cocon pour s’envoler. Ici, il représente alors le changement qui doit avoir lieu pour éradiquer le racisme profondément ancré dans les mœurs américaines.
Le tournage a eu lieu dans une vraie ancienne plantation
Dans le sud des Etats-Unis ont peu encore trouver de nombreuses anciennes plantations, des endroits chargés d’horreurs historiques quand on sait comment les personnes noires y étaient traitées. Pour un souci de réalisme, Gerard Bush et Christopher Renz ont décidé de tourner certaines scènes d’Antebellum dans une vraie plantation, celle d’Evergreen, la même qui est utilisée pour le décor de Django Unchained. Pour Christopher Renz, c’est une façon d’honorer l’histoire de ceux qui ont souffert à cet endroit. Il précise même avoir ressenti “l’énergie” des fantômes des personnes asservies, de quoi vous donner froid dans le dos.
La signification du titre
Le titre du film vient du latin et signifie « avant la guerre » et a été choisi pour parler de « l’Antebellum South », le nom donné au sud des Etats-Unis avant la guerre de sécession en 1861 qui a notamment opposé les antiesclavagistes aux partisans de l’esclavage. Les créateurs du film ont d’ailleurs absolument tenu à garder ce titre malgré les critiques car l’histoire ne vient pas idéaliser cette période, bien au contraire. Soyez prêts à affronter toutes les horreurs du passé (et du présent) en vous plongeant dans Antebellum.
Antebellum, maintenant en 4K UHD, Blu-ray, DVD et VOD.
Marion Le Coq
Journaliste