Acide : l’obsession ciné de la semaine

Acide : l’obsession ciné de la semaine

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Drame apocalyptique à la française, Acide met en scène Guillaume Canet et Laetitia Dosch dans une course haletante contre la mort. Un mélange de thriller et de fantastique centré sur le réchauffement climatique, qui a de quoi donner quelques sueurs froides.

C’est quoi ?

Guillaume Canet et Patience Munchenbach dans le film Acide
© Pathé Distribution

A 15 ans, Selma se pose beaucoup de questions sur son avenir et notamment celui de la planète. Des interrogations angoissantes qui noircissent en permanence son quotidien et sont généralement moquées par son père, climatoseptique. Alors, quand des nuages de pluie acide s’abattent soudainement sur la Terre, brûlant toute forme de vie sur leur passage, la jeune fille et ses parents vont devoir unir leur force pour survivre à cette catastrophe naturelle sans précédent. 

Y’a qui ?

Les personnages fuient les averses dans le film Acide
© Pathé Distribution

Au casting de ce film de Just Philippot, on retrouve Guillaume Canet (Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu), Laetitia Dosch (Irréductible) et Patience Munchenbach (Perdrix) dans les rôles principaux, mais également Marie Jung, Martin Verset et Valentijn Dhaenens.

C’est un peu comme…

Les affiches des films Dans la Brume et Le jour d'après
© TF1 Studios/Mars Films © 20th Century Fox

Si le film catastrophe n’est pas commun dans le cinéma français, Just Philippot propose ici un long-métrage original, qui emprunte les codes de différents genres. Entre drame, thriller, science-fiction et apocalypse, Acide rappelle immédiatement l’histoire de Dans la Brume, où les personnages de Romain Duris et Olga Kurylenko tentaient de protéger leur fille, atteinte du syndrome de Stimberger, tandis qu’un brouillard toxique montait doucement dans les rues de Paris. De la même manière, Michal (Guillaume Canet) et Elise (Laetitia Dosch) doivent ainsi se serrer les coudes pour réussir à mettre leur fille en sécurité, loin de ce monde qui se désintègre sous les gouttes d’acide sulfurique. Ils traversent donc cette épreuve en famille, afin de sauver ce qu’il reste d’humanité sur cette Terre qui court à sa perte. 

Un tel scénario catastrophe reste aussi dans la lignée du Jour d’après, de Roland Emmerich, qui suivait, en 2004 les aventures du paléoclimatologue, Jack Hall, contraint d’affronter la plus grosse catastrophe naturelle que l’histoire ait connue pour sauver son fils. Avec des températures frigorifiques, des cyclônes et des orages de grêle, la planète sombrait brusquement dans l’ère glaciaire, annihilant la vie humaine et forçant la fuite des seuls survivants vers l’espace.

Acide place ainsi les protagonistes dans ce même cas de figure, où la fuite reste la seule perspective de survie. Impossible de résister aux pluies acides, impossible d’envisager un futur dans une société complètement détruite. Ne reste plus qu’à puiser dans l’amour et dans les liens qui unissent les humains, pour y trouver une dernière lueur d’espoir.

Le détail qui change tout ?

Un nuage de pluie dans le film Acide
© Pathé Distribution

En sortant des sentiers battus avec un film catastrophe made in France, Just Philippot offre du grand spectacle aux spectateurs de l’Hexagone. S’il ne cherche pas à copier le cinéma hollywoodien et tente de déterminer son propre style, le réalisateur essaie tout de même de rivaliser avec les films d’outre-Atlantique en redoublant de réalisme. Avec 12 millions d’euros de budget, Acide a pu avoir recours à des effets spéciaux d’envergure, permettant de donner naissance à ce sombre monde en détresse. L’équipe de maquillage a également dû redoubler de créativité afin de créer des blessures de grands brûlés.

Des brûlures qui ont d’ailleurs demandé de la recherche, comme l’a expliqué l’une des maquilleuse à TF1, puisqu’actuellement, les pluies d’acide n’existent pas. Les équipes se sont alors employées à reconstituer des plaies radioactives et chimiques afin de donner le résultat le plus saisissant possible. C’est donc un soin tout particulier qui a été apporté à l’esthétique du film et de ses personnages, afin d’entraîner le public dans une immersion angoissante au coeur d’un monde en perdition. 

Retrouvez Acide au cinéma dès ce mercredi 20 septembre.

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste - Secrétaire de rédaction

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