Accio, Expelliarmus… D’où viennent les noms des sortilèges de Harry Potter ?

Accio, Expelliarmus… D’où viennent les noms des sortilèges de Harry Potter ?

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Dans la saga Harry Potter, les sorciers ne savent pas contrôler la magie de manière innée et ont besoin d’années d’apprentissage avant de parvenir à maîtriser leurs pouvoirs. Pour cela, ils doivent se familiariser avec leur baguette, mais aussi et surtout s’entraîner à jeter les nombreux sorts qui existent dans cet univers fantastique. Lumos, Alohomora ou encore Stupéfix, tous les sortilèges inventés par J. K. Rowling ont une signification bien particulière et la rédac de Serieously vous propose de découvrir lesquelles. Focus.

Expelliarmus ! Wingardium Leviosa ! Piertotum Locomotor ! N’importe quel fan de Harry Potter s’est déjà amusé à lancer un sort pour pimenter sa vie de Moldu. Et on peut dire que le choix est vaste, tant la romancière J. K. Rowling en a inventés ! Tout au long des livres de l’écrivaine britannique, les apprentis sorciers ont ainsi pu découvrir des formules pour des usages très différents, allant de la défense contre les forces du mal, aux services utilitaires en passant par la médecine. Des sortilèges divers et variés qui n’ont pas été choisis au hasard et dont l’étymologie est particulièrement intéressante.  

Ainsi ayant étudié la littérature classique, mais également les civilisations grecques et romaines, J. K. Rowling a choisi de s’inspirer de plusieurs langues anciennes pour créer l’univers de Harry Potter. Il est notamment possible de retrouver des racines de grec, de français et d’araméen au coeur des mots du jargon magique que l’écrivaine a créé pour les besoins de son histoire, mais aussi et surtout de latin.

C’est d’ailleurs cette dernière qui a majoritairement été utilisée dans l’élaboration des sorts, permettant à ceux qui en maîtrisent les bases d’identifier très rapidement la nature et l’objectif de chaque sortilège. A noter que les noms choisis sont simplement inspirés ou dérivés de mots latins, mais sont rarement des traductions directes. Voyez plutôt !

Lumos

Les personnages sont au ministère de la magie et utilisent le sort lumos dans Harry Potter et l'ordre du phénix
© Warner Bros

Issu du mot latin « lumen », qui signifie « lumière », le sortilège Lumos a pour but d’éclairer l’endroit où l’on se trouve et se matérialise par un halo de lumière qui apparaît au bout de la baguette du sorcier qui l’invoque. Les personnages de Harry Potter l’utilisent très régulièrement quand ils sont plongés dans le noir, qu’il s’agisse de Harry qui lit en cachette sous sa couette ou des jeunes sorciers qui déambulent dans les couloirs du Ministère de la magie en pleine nuit.

Accio

Dans le cas du sortilège Accio, il s’agit d’un véritable mot latin qui veut dire « invoquer » ou « faire venir », ce qui traduit parfaitement le but de ce sort visant à appeler un objet à soi. Harry Potter s’en sert, par exemple, pour mander son balai lors de la première tâche du tournoi des trois sorciers, afin de pouvoir voler autour du dragon.

Petrificus Totalus

Neville subit le sortilège Petrificus Totalus à la fin de Harry Potter à l'école des sorciers
© Warner Bros

Pour ce sort, J.K. Rowling a combiné deux langues anciennes, Petrificus venant du mot grec « petra », qui signifie « pierre », et du mot latin « fieri », qui veut dire « devenir » ou « passer d’un état à un autre ». On comprend donc que ce sort a pour objectif de changer quelqu’un en statue de pierre.

Alohomora

Utile pour déverrouiller des serrures et ouvrir les portes, le sort Alohomora viendrait, lui, d’une combinaison de mots hawaïens et japonais. Ainsi, Aloha veut dire « Bonjour » pour les habitant de la célèbre île américaine, tandis que « komora » signifie ouvrir sur l’île du soleil levant. La contraction des deux symbolise donc en quelque sorte un « Bonjour, j’ouvre », ce qui correspond bien à son utilisation.

Expelliarmus

Très populaire dans la saga, le sort Expelliarmus sert à désarmer son adversaire en faisant voler sa baguette à plusieurs mètres de lui. La structure du mot a alors été finement réfléchie, étant composée du mot latin « expellere » qui veut dire « chasser » et de « armus » qui se réfère au bras. Il s’agit donc ici de chasser la baguette de la main de quelqu’un !

Wingardium Leviosa

Hermione utilise le sort Wingardium Leviosa dans Harry Potter à l'école des sorciers
© Warner Bros

Entendu notamment dans Harry Potter à l’école des sorciers, Wingardium Leviosa vient du mot anglais « wing », qui signifie « aile », puis du latin « arduus », qui veut dire « haut » et enfin du latin « levo », qui a pour sens « lever en l’air ». Ce sortilège, enseigné aux élèves par le professeur Flitwick, permet ainsi de faire léviter un objet ou une personne au dessus du sol.

Piertotum Locomotor

Ce sort, que les fans ont pu découvrir dans le chapitre final de la saga, a beaucoup enthousiasmé Minerva McGonagall qui avait toujours rêvé de l’utiliser. Il faut dire que ce dernier résulte en un spectacle impressionnant, donnant vie aux grandes statues de pierre, protectrices de l’école de Poudlard ! Le nom de ce sortilège viendrait alors du mot français « pierre », puis des mots latins « totum » et « locor », qui signifient respectivement « la totalité » et « placer ».

Sectumsempra

Drago Malefoy est victime du sortilège Sectumsempra dans Harry Potter et le prince de sang-mêlé
© Warner Bros

Sortilège dangereux conçu par Severus Rogue, Sectumsempra est dérivé du mot latin « sectum » qui veut dire « couper » et du mot « semper » qui peut être traduit par « toujours ». Cela donne donc toutes les informations nécessaires pour comprendre que ce sort vise à infliger de profondes blessures à son ennemi, qui ne pourront être guéries que difficilement. D’ailleurs, lorsque Harry le lance par erreur sur Drago Malefoy, ce dernier s’écroule à terre dans une marre de sang. Il est uniquement sauvé car c’est Rogue lui-même qui vient à son secours, avec le contre-sort nécessaire.

Avada Kedavra

Le plus noir et le plus fatal des sortilèges prononcé dans Harry Potter est bien Avada Kedavra, qui a pour conséquence de semer la mort de manière éclair. A ce sujet, J. K. Rowling a révélé s’être inspirée du mot araméen abhadda kedkabhra ( ou avra c’dabrah), à l’origine du célèbre abracadabra, qui signifierait « laissez la chose être détruite ».

Ainsi, avec toutes les clés en main et de solides connaissances en langues anciennes, il n’est pas difficile de comprendre comment fonctionne la magie du monde des sorciers !

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste

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