6 différences entre le livre et le film qu'on a repérées dans Bridget Jones : Folle de lui

6 différences entre le livre et le film qu’on a repérées dans Bridget Jones : Folle de lui

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Sorti en salles ce 12 février, Bridget Jones : Folle de lui retrace sur grand écran les aventures de Bridget Jones issues du dernier tome de la saga culte. Si la comédie romantique va conquérir le cœur des fans de la plus célèbre des célibataires londoniennes, la rédaction de Seriously a noté quelques différences entre le roman éponyme et son adaptation filmée.

Six ans plus tard, Bridget, la seule et l’unique, fait enfin son grand retour au cinéma. De quoi ravir les fans de la saga littéraire, dont les quatre tomes publiés entre 1998 et 2016 sont désormais tous adaptés en films. Et attention, spoilers, bien que cet ultime long-métrage reste toujours fidèle à l’œuvre d’origine de Helen Fielding, Serieously vous dévoile six différences dans Bridget Jones : Folle de lui que vous pourrez retrouver entre le livre et le film romantique.

De Tweeter à Tinder, il n’y a qu’un pas

© Studiocanal

Dans Bridget Jones : Folle de lui, au cinéma depuis ce 12 février, on découvre que quatre ans après la mort de Mark Darcy, Bridget tente à nouveau de retrouver l’amour, en s’inscrivant sur Tinder. Dans le roman, c’est en réalité Tweeter, aujourd’hui X, qui est préféré à l’application de rencontre (bien que Bridget s’inscrive sur des sites tels que OkCupid, sans résultat), et cela pour une raison très simple : dans le journal de Bridget, l’histoire commence en 2012, soit l’année de la création de Tinder. Difficile pour l’autrice d’imaginer alors une romance version « match » entre Bridget et son « toy boy » alors que l’application de dating n’en était qu’à ses débuts.

Douze ans après la publication du roman, le scénario a ainsi été modernisé, permettant à la jolie blonde désormais cinquantenaire de rencontrer Roxster non pas sous le pseudonyme de @JoneseyBJ mais bien sous son vrai nom.

La première rencontre de Bridget et Roxster

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Dans le film, lors de la première rencontre entre Roxster et Bridget, on découvre que le personnage interprété par Leo Woodall est jardinier. Alors que dans le tome 4 de la saga il est écrit qu’il travaille pour une organisation de bienfaisance écolo, dans le long-métrage, il fait en effet partie de l’équipe d’entretien du parc où Bridget s’amuse avec ses enfants, Billy et Mabel, quand ces derniers se retrouvent coincés dans un arbre. Après avoir croisé Mr. Wallaker, qui a gentiment proposé de les aider à se sortir de cette situation fâcheuse, mais dont Bridget refuse la proposition alors qu’elle l’accepte dans le roman, c’est Roxster qui joue finalement les héros en sauvant Billy, Mabel et leur maman.

Une première rencontre entre Bridget et son « toy boy » qui change de celle relatée dans le livre d’Helen Fielding, puisque dans le roman, le premier rendez-vous des deux protagonistes a lieu dans un bar, plus précisément au Dean Street Townhouse, à la suite de nombreux échanges sur Tweeter.

L' »Homme au Perfecto » et le scénario oublié de Hedda Gabbler

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Avant de rencontrer Roxster, Bridget redécouvre dans le roman comment plaire à un homme après quatre ans passés à pleurer Mark en flirtant avec l' »Homme au Perfecto », alias Andy, lors d’une soirée à La Citadelle. Si cette rencontre enflammée fut finalement éphémère, elle a eu le mérite de relancer Bridget sur le « marché » de l’amour. Pourtant, dans le long-métrage, point d' »Homme au Perfecto ». Si l’on imagine bien que Roxster et Mr. Wallaker, sans oublier Daniel Cleaver, constituaient déjà assez d’hommes pour combler le cœur de Bridget, on aurait néanmoins été curieux de découvrir ce fameux Andy sur grand écran.

Mais l’absence de l' »Homme au Perfecto » n’est rien comparé à l’oubli du scénario de Hedda Gabbler, rebaptisé Les Feuilles dans ses cheveux au cours du tome 4. Dans le dernier film, tout comme dans Bridget Jones Baby, le personnage incarné par Renée Zellweger reprend en effet son travail à la télévision, non pas en tant que reporter pour Sit Up Britain, mais désormais en tant que productrice pour l’émission Better Women. Son travail de scénariste, qui est au cœur du quatrième tome de la saga littéraire, a donc été remplacé pour permettre plus de cohérence à la suite de la sortie de Bridget Jones Baby.

Le rapport de Bridget à son corps

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Tout au long de la saga littéraire, Bridget fait une fixette sur son poids. Et si son intérêt permanent pour ses « kilos en trop » continue d’être montré dans les films, notamment dans Le Journal de Bridget Jones, il l’est beaucoup moins dans cet ultime opus. Pour preuve, dans le roman qui a inspiré la rom-com, Bridget intègre carrément un Centre pour personnes en surpoids, se jugeant presque « obèse » car elle a atteint les 80 kilos ! Pour la première fois de sa vie, l’héroïne doit ainsi « mentir sur [son] poids et [s’ajouter] des kilos » pour être acceptée au sein de l’institut.

Dans le long-métrage, le Centre disparaît, le rapport de Bridget Jones à son corps étant davantage tourné vers le rapport qu’entretient celle-ci avec la vieillesse. Désormais âgée de 52 ans, et en tant que mère de famille célibataire qui est tombée enceinte tardivement, Bridget est ainsi confrontée à un tas de nouveaux défis, dont l’écart d’âge avec les autres mamans de l’école primaire de Billy, par exemple.

La vie de famille de Mr. Wallaker

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Dans l’adaptation filmée de Bridget Jones : Folle de lui, on découvre un Mr. Wallaker solitaire, car bien qu’aussi sexy que dans les livres, il n’apparaît ni marié ou divorcé, et ni père de famille. Sans enfants, libre comme l’air, il semble plus facile à l’écran d’imaginer un rapprochement entre Bridget et sa petite tribu et le professeur de Billy.

Pourtant, dans le roman d’Helen Fielding, Mr. Wallaker, joué par Chiwetel Ejiofor, que les fans de films d’amour auront déjà aperçu dans Love Actually, est papa. Un lien qui aurait tout autant pu contribuer à rapprocher l’ancien militaire de Bridget, mais pour cela, il aurait sûrement du aussi fallu jongler avec la présence de Sarah, l’ex-femme de Mr. Wallaker. Une situation complexe, qui a été évitée par les scénaristes du dernier Bridget Jones.

L’importance de Rebecca, la voisine de Bridget

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Au cours de notre visionnage de Bridget Jones : Folle de lui, on a repéré une tête bien connue des fans de comédies romantiques : Isla Fischer, célèbre Rebecca Bloomwood de Confessions d’une accro du shopping, qui incarne cette fois-ci une autre Rebecca, à savoir la voisine farfelue de Bridget, qui est elle aussi mère de deux enfants.

Mais si dans le livre, les deux femmes deviennent proches, dans le film, Bridget se contente d’observer avec admiration la manière dont Rebecca élève ses bambins. Probablement par manque de temps, leur amitié n’a malheureusement pas pu être davantage développée sur grand écran. Néanmoins, malgré ces quelques différences, l’adaptation filmée de Bridget Jones : Folle de lui tient sa promesse de faire toujours autant fondre notre cœur, entre éclats de rire et beaucoup de larmes d’émotion (le décès douloureux de Mark est passé par là).

Retrouvez Bridget Jones : Folle de Lui au cinéma !

Eloïse Judéaux Legendre

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