6 bonnes raisons de préférer l’antihéros au héros dans une série
Publié le Mise à jour le Par Hannah Benayoun
C'est un grand classique des séries, on préfère toujours le personnage que l'on ne nous oblige pas à aimer d'emblée. Le meilleur pote est souvent plus sympa que le quaterback du lycée et la copine de longue date, plus géniale que l'héroïne qui est censée tout avoir. On décrypte.
Un héros est celui à travers lequel on suit le récit, la narration, tout tient à travers lui. L’antihéros peut prendre plusieurs formes : soit il est détestable, parfois inconstant mais au centre de l’intrigue, ou alors il est le personnage que l’on ne remarquait pas au début mais qui prend de plus en plus de place dans nos cœurs. Le succès d’une série peut parfois même tenir grâce à ce dernier, on vous le prouve en 6 arguments.
L’antihéros de série est aty-pi-que
On ne le dira jamais assez, mais le antihéros de série est toujours plus original, inattendu que le héros puisqu’il est nettement moins angoissé par le récit. Il va parfois être franchement horrible ou complètement drôle, dépend du sujet. Il a une personnalité bien à lui alors que le héros doit avant tout faire avancer l’histoire, il se laisse nettement moins aller à une blagounette.
Comme dans : Breaking Bad
Il n’est pas toujours méchant
Attention, l’antihéros n’est pas toujours une garce ou un immonde égorgeur de chatons. Ça c’est un antagoniste, l’ennemi quoi. L’antihéros peut être aussi parfaitement sympathique et en général, on veut bien l’avoir à côté de soi à la table du mariage où on ne voulait pas aller. Oui, oui.
Comme dans : Newport Beach
Il a un humour bien huilé
Comment attirer l’attention sur celui qui n’est pas « censé avoir tout pour lui ». Forcément, pour les scénaristes, l’antihéros est souvent moins fringuant que le héros, fait moins tourner les têtes, est parfois très bon en classe (oui, il faut bien qu’il ait une qualité) et s’entend toujours bien avec les parents. Alors en général, il a un humour parfait qui nous fait ricaner quand il faut… De son côté, le héros n’a jamais, mais alors jamais de punchlines dignes de ce nom, hein Scott ?
Comme dans : Teen Wolf
Et puis parfois, il est odieux
Là où les scénaristes s’éclatent le plus, c’est lorsque le héros EST donc un antihéros. Odieux, ignoble, sans cœur (soit-disant), inconstant, dragueur… Il a souvent du pouvoir et ne sait pas s’en servir ou trop bien. Cet antihéros devient alors ce héros que l’on adore détester, comme cette impossible Cersei. On est toujours un peu maso quand on regarde une série.
Comme dans : Game of Thrones
Les fans l’adorent
Eh oui, parfois le héros peut se retrouver sur le banc de touche, l’antihéros vole souvent le coeur des fans. Pas pour longtemps, mais suffisamment pour s’installer confortablement dans une fanbase. Vous vouliez nous le faire détester ? Dommage, on va l’adorer.
Comme dans : Gossip Girl
On commence à avoir peuuuuuuuuuuuur pour lui
L’antihéros est tellement devenu notre chouchou qu’à terme, on a peur qu’il disparaisse au profit du héros. Qu’on nous le passe à la casserole ou qu’on le tue par mégarde. Non, il est le centre de nos préoccupations et à chaque annonce de saison, on prie le Dieusérie de ne pas toucher à un cheveu de son cuir chevelu d’antihéros.
Comme dans : Sons of Anarchy
Le héros n’existe plus
Tout était prévu. Le héros devait nous plaire, on devait l’aimer, son sort devait nous préoccuper, sa vie sentimentale nous obséder… Rien ne va plus, les fans ne s’intéressent plus à lui. Le héros déchu voit sa cote descendre en flèche au profit de son pote qui au départ devait se tenir à 6 mètres derrière lui pour ne pas faire d’ombre à sa carrure d’athlète. Dommage, on préfère toujours ceux qui nous ressemblent.
Comme dans : Riverdale
Hannah Benayoun
hannah@serieously.com
Je suis la fille spirituelle de Leslie Knope (Parks and Recreation) & Thomas Shelby (Peaky Blinders).
En ce moment, mon Snack&Chill idéal c'est Bo Bun légumes devant Friends.