3 bonnes raisons de découvrir le film Josée, le tigre et les poissons

3 bonnes raisons de découvrir le film Josée, le tigre et les poissons

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Film d’animation japonais sentimental et délicat, Josée, le tigre et les poissons débarque dans les salles de cinéma ce mercredi 16 juin, après avoir été présenté en avant-première au festival d’Annecy. Un long-métrage dramatique qui aborde à la fois le handicap, mais aussi les pouvoirs illimités de l’imagination et de la détermination. Voici 3 bonnes raisons de découvrir l’œuvre de Kotaro Tamura.

Adaptation d’une nouvelle de Seiko Tanabe, Josée, le tigre et les poissons (Josee to Tora to Sakana-tachi en VO) suit le quotidien de Kumiko, surnommée Josée, une jeune fille paraplégique et solitaire, qui vit recluse avec sa grand-mère à Osaka. Enfermée la majeure partie du temps entre les quatre murs de sa maison, son existence se résume à un morne enchaînement de journée toutes aussi similaires les unes que les autres. Triste et dépourvue de magie, sa vie va pourtant basculer du jour au lendemain lorsqu’elle va faire la rencontre de Tsuneo, un brillant étudiant en biologie marine. Plein de rêves et de bonté, ce dernier va alors lui faire découvrir le monde tel qu’elle ne l’a jamais vu et lui montrer que les véritables barrières résident en réalité dans sa tête et non dans son handicap.

Une ode à la vie

Josée, le tigre et les poissons
© 2020 Seiko Tanabe/KADOKAWA/Josee Project

Tout en bienveillance et positivité, Josée, le tigre et les poissons dresse un joli portrait de la vie et de l’humanité. A travers les yeux de Kimiko, Kotaro Tamura propose une vision candide et émerveillée des richesses que la planète a à offrir à ceux qui savent la regarder. Le cinéaste japonais s’appuie ainsi sur des détails insignifiants du quotidien et leur redonne ce goût de fascination, que les adultes ne perçoivent plus depuis longtemps. La légèreté des bulles dans le vent, l’ambiance calme et paisible d’un aquarium, ou encore le goût de la mer, autant de petits riens qui constituent les plus grandes sensations de l’existence. Des sensations accessibles à tous, y compris à ceux qui sont persuadés d’en être privés.

L’imagination pour s’évader, les rêves pour mieux voler

Josée, le tigre et les poissons
© 2020 Seiko Tanabe/KADOKAWA/Josee Project

Isolée du monde extérieur depuis sa tendre enfance, Kimiko a vite compris les pouvoirs de l’imagination pour s’évader de sa prison. A coups de traits, de feutres et de pinceaux, la jeune fille a longtemps dessiné son monde, faute de pouvoir le parcourir. Une liberté d’expression salvatrice, qui lui a ainsi permis de grandir en construisant une sorte d’existence sans limite, en opposition à sa vie régie par les règles. Et si ces deux univers sont toujours restés séparés dans son esprit, l’illustratrice en herbe réalise peu à peu que des passerelles peuvent exister entre ces deux mondes, à condition de se donner les moyens de les créer.

Un hommage à Françoise Sagan

Josée, le tigre et les poissons
© 2020 Seiko Tanabe/KADOKAWA/Josee Project

De premier abord revêche, odieuse et cassante, Kimiko se révèle au fil du film bien plus sensible que son comportement ne pouvait le laisser imaginer. Amatrice de littérature, la jeune fille révèle alors être une immense admiratrice de Françoise Sagan et se fait même surnommer Josée en hommage à l’un de ses personnages. Une révélation surprenante, qui n’en reste pas moins cohérente. Aussi piquante que la célèbre écrivaine française, la jeune fille sait se montrer aussi cynique que naïve, aussi triste que passionnée, mais également spirituelle et romantique. Ce personnage insaisissable tranche ainsi avec le dévoué Tsuneo, dont le grand cœur reste avant tout le ciment de l’histoire.

Retrouvez Josée, le tigre et les poissons en salles dès ce mercredi 16 juin.

 

Alexia Malige

Alexia Malige

Journaliste - Secrétaire de rédaction

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