1992 : la série espagnole de Netflix est-elle inspirée d’une histoire vraie ?

Nouveau thriller policier espagnol fraîchement arrivé sur Netflix, 1992 met en scène une vague de crimes violents et mystérieux en lien avec l’exposition universelle de Séville. Un cadre historique qui fait directement le lien avec le passé du pays et qui apporte un certain réalisme à l’histoire. Pour autant, la série est-elle réellement inspirée d’une histoire vraie ? 

Les abonnés de Netflix sont souvent très friands de drames espagnols et c’est bien pour cela que les fictions de ce genre continuent de se multiplier sur la plateforme. Ni Una Mas, Entrevias, La Casa de Papel, Elite ou encore Après toi, le chaos, toutes ces séries ont trouvé le succès auprès des spectateurs, appelant donc le géant américain à commander de plus en plus de contenus en langue espagnole. Ce vendredi 13 décembre, c’est la série 1992 qui est mise sur le devant de la scène, avec une intrigue sombre et énigmatique, qui a de quoi séduire le public.

De quoi parle la série 1992 ?

Série contemporaine, 1992 suit l’histoire d’Amparo, une veuve qui se lance dans une étrange enquête, après que son mari a brutalement trouvé la mort dans une explosion. Elle s’associe alors à Richi, un ancien policier alcoolique devenu agent de sécurité. Dans le même temps, plusieurs meurtres suivant le même mode opératoire surviennent dans la ville. À chaque fois, les victimes sont brûlées et retrouvées à proximité d’une poupée de Curro, la mascotte emblématique de l’exposition universelle de 1992 à Séville. C’est donc une véritable traque au serial killer qui va être lancée, forçant les enquêteurs à replonger dans le passé pour comprendre ce qui a pu provoquer un tel déferlement de haine. 

Le scénario est-il basé sur des faits réels ?

Créée par Álex de la Iglesia (Mes chers voisins) et Jorge Guerricaechevarria (30 Coins), 1992 est une fiction originale et n’est pas inspirée d’une histoire vraie. Les scénaristes ont simplement choisi d’utiliser l’Exposition universelle de 1992 – qui a, elle, bien eu lieu à Séville – comme élément central du récit et ont ensuite imaginé une intrigue criminelle autour de l’événement.

Toutefois, bien que le tueur en série ait été inventé de toutes pièces, l’Exposition universelle de 1992 a bien été marquée par un incendie, qui a ravagé le pavillon des Découvertes en février, soit quelques mois avant l’ouverture officielle en avril. Le pavillon, qui aurait dû être l’une des pièces maîtresses de la manifestation est donc resté fermé au public, mais a été entièrement transformé par l’artiste Eduardo Arroyo, qui a peint sur la façade extérieure des ramoneurs. De quoi offrir un spectacle différent aux visiteurs et éviter de perdre totalement l’intérêt de ce lieu.

Le feu fait alors ici office de lien entre la série Netflix et l’Histoire, qui allie donc l’imagination à la réalité tout au long de ses 6 épisodes.