Les 10 plus grosses incohérences dans les films des années 90
Publié le Par Virginie Incerto
Titanic, Forrest Gump, Pulp Fiction… Les films sortis dans les années 90 ont marqué les générations tant ils sont culte. Mais lors d’un énième revisionnage, à la rédac’ de Serieously, on n’a pas pu s’empêcher de remarquer quelques incohérences parfois grossières. La preuve par 10 !
Sommaire
La mort de Jenny dans Forrest Gump
Vers la fin du film, Forrest découvre, comme les spectateurs, que Jenny est atteinte d’une maladie incurable. Après leur mariage, lorsque Jenny est alitée et qu’elle prononce son dernier « je t’aime« , le personnage incarné par Tom Hanks annonce de manière abrupte « Tu es morte un samedi matin« . Or, sur sa tombe, il est écrit qu’elle est décédé le 22 mars 1982 qui est un…lundi !
Le paquebot change d’apparence dans Titanic
Les vrais fans de Titanic sauront sûrement que James Cameron a fait construire plusieurs maquettes du véritable paquebot pour les besoins du film. Mais d’une maquette à l’autre, certaines différences apparaissent de manière flagrante pour un œil averti. En effet, l’ancre, le plancher et les barres changent totalement d’apparence entre la scène mythique du « Je suis le maître du monde » et celle où Rose retrouve Jack à la tête du paquebot.
Une erreur de continuité dans Les Visiteurs
Lorsque Béatrice tente de convaincre son mari Jean-Pierre que Godefroy de Montmirail est bien son ancêtre, elle l’interrompt lors d’une consultation où il porte des gants et un masque chirurgical. Sur le plan suivant, lorsqu’ils se dirigent pour aller consulter le livre des Montmirail, Jean-Pierre ne porte ni ses gants, ni son masque et un document est apparu sur la poche avant de sa blouse.
Mais que mange Vivian dans Pretty Woman exactement ?
Dans Pretty Woman, après leur première nuit, Vivian et Edward prennent leur petit-déjeuner ensemble. Vivian prend un croissant, qu’elle déguste en le décortiquant petit à petit en discutant de leurs métiers respectifs. Mais sur les plans suivants, ce n’est pas un croissant qu’elle a dans la main mais un pancake. D’ailleurs, on remarque que sa deuxième bouchée a disparu sur le plan d’après. Une vraie magicienne, cette Vivian !
Le passage biblique dans Pulp Fiction
Cette fois, il s’agit d’une erreur de doublage mais qui a son importance ! Dans Pulp Fiction, Avant d’exécuter quelqu’un, Jules Winnfield (Samuel L. Jackson) récite de façon rituelle ce qu’il affirme être un passage de la Bible, le verset 17 du chapitre 25 du livre d’Ézéchiel, commençant par « La marche des vertueux est semée d’obstacles…« . Toutefois, dans la version française, on entend très clairement Jules dire « verset 10« .
L’anachronisme dans le film La Ligne Verte
Tout comme dans le roman-feuilleton de Stephen King, l’histoire se déroule en 1935 dans un pénitencier en Louisiane. Tom Hanks campe Paul Edgecomb, le gardien du bloc qui abrite les condamnés à la chaise électrique. Sauf que dans les années 30, en Louisiane en tout cas, les détenus condamnés à mort n’étaient pas électrocutés, mais pendus. Ça change tout, non ?
Sur quel bras se trouve le tatouage de Leeloo dans Le Cinquième Élément ?
Lorsque l’être représentant le cinquième élément, c’est-à-dire Leeloo, est recréée dans le laboratoire de New York, on peut voir qu’elle a un tatouage représentant les éléments sur son avant-bras gauche et rien sur son avant-bras droit. Mais un peu plus tard dans le film, lorsque Korben la ramène chez le père Vito Cornelius, ils examinent son tatouage sur son avant-bras droit.
Le gyrophare dans le film Taxi
Dans cet autre film écrit par Luc Besson, on peut remarquer quelques petites incohérences dans le premier volet de la saga. En effet, dans Taxi, lorsqu’Emilien et Daniel commencent à faire équipe et partent en mission de reconnaissance, le personnage de Frédéric Diefenthal place le gyrophare sur le taxi en coinçant le câble dans la portière. Cependant, lorsque Daniel lui conseille de l’enlever, le câble n’est plus coincé dans la portière mais passe par la fenêtre.
Le nombre d’enfants dans Maman, j’ai raté l’avion !
Et si Kevin McCallister avait pu partir avec sa famille à Paris ? Dans le film réalisé par Chris Colombus, la cousine Heather fait le décompte des enfants de la famille avant de partir à l’aéroport. Bien évidemment, elle compte le fils du voisin à la place de Kevin, mais ce n’est tout. Eh oui, quand on regarde bien la scène, elle se compte elle-même deux fois. Dans tous les cas, il n’y a pas onze enfants, comme l’imaginait la mère de Kevin.
Une doublure bien visible dans The Mask
Vers la fin de The Mask, Dorian retire le masque pour embrasser Tina et cette dernière en profite pour le jeter loin de lui. Et lorsque Milo, le chien de Stanley Ipkiss (Jim Carrey) court pour le récupérer, l’un des hommes de main de Dorian tente de l’en empêcher en retenant ses pattes arrière. Mais d’un plan à l’autre, on peut avoir qu’un autre homme tient les pattes de Milo, soit la doublure cascade, soit le dresseur du chien.
Virginie Incerto
Journaliste pop culture et lifestyle