10 films qui commencent par la fin
Publié le Par Drifa Maza
Si on a l’habitude que les films commencent par le début de l’histoire, il arrive, plus souvent qu’on ne le pense, qu’un long-métrage débute in medias res, par la fin de l’intrigue. Ce phénomène peut être difficile à mettre en scène, mais suscite toujours, et ce dès le début, l’intérêt des spectateurs. Voici la preuve en dix.
Pourquoi certaines oeuvres cinématographiques commencent-elles par la fin, avec le climax ? Cette méthode est-elle une façon pour les cinéastes de divulgâcher leurs films ? Le nœud dramatique, pourtant si crucial au rythme d’un long-métrage, n’est pas toujours respecté. Ce phénomène est en réalité un choix esthétique, tout comme un choix scénaristique.
Sommaire
Fight Club
Fight Club est, sans aucun doute, l’exemple le plus connu de cette liste. Tous les spectateurs se souviennent de la scène d’ouverture de ce film culte de David Fincher, dans laquelle le Narrateur (Edward Norton) à un pistolet dans la bouche. Le public est donc instantanément pris au piège et pris dans le jeu de Tyler Durden, comme tous les autres personnages.
The Hours
Signé Stephen Daldry, The Hours a, dès ses premières secondes, capté l’attention du public. Le long-métrage débute avec une scène brutale, celle de Virginia Woolf (Nicole Kidman) qui se donne la mort en se noyant dans un lac près de chez elle.
Forrest Gump
Les milliers de fans de Forrest Gump se souviennent de la scène d’ouverture emblématique. Le personnage joué par Tom Hanks est assis sur un banc, quand il commence à raconter l’histoire de sa vie aux passants. À la fin du drame, on retrouve la plume qui s’envole dans le ciel, symbolisant la liberté de Forrest et qui a servi comme fil conducteur.
Memento
De la même manière qu’Irréversible de Gaspar Noé, Memento est raconté à l’envers. Au premier visionnage, la chronologie est impossible à disséquer. Avec ses flashbacks et ses flashforwards permanents, l’œuvre mettant en scène Guy Pearce attire dans son tourbillon de folie le spectateur. Impossible de se détacher de ce récit en toile d’araignée.
Le Prestige
Christopher Nolan n’est pas inconnu à la narration non-linéaire. De Memento, a Tenet et en passant par Oppenheimer, le réalisateur oscarisé adore raconter des histoires dans le désordre. Et Le Prestige, sorti en 2006, en est l’exemple parfait. Si au premier abord, le message du film peut sembler être en surface, on découvre rapidement que l’histoire est beaucoup plus complexe qu’elle ne laisse paraître. Le « Êtes-vous attentifs ? » du début n’était finalement qu’une mise en garde de la part de Cutter !
Challengers
Luca Guadagnino a décidé de commencer Challengers avec le coup d’envoi final entre Art Donaldson et Patrick Zweig. Dès les premières secondes, on se demande alors ce qui a mené à ce moment. La scène d’ouverture crée donc de l’engouement et nous donne d’entrée de jeu l’anatomie du triangle amoureux.
Le Labyrinthe de Pan
Le long-métrage de Guillermo Del Toro s’ouvre sur une jeune fille, souffrante, la main ensanglantée. Toutefois, la scène suivante nous montre cette même adolescente, sur ses deux pieds. Comment a-t-elle réussi à se sortir de cette situation compromettante ? Pour le savoir, il faut regarder la suite…
Citizen Kane
La séquence d’ouverture de Citizen Kane restera à jamais gravée dans les archives du septième art. Dès les premières secondes, une atmosphère sinistre plane. Le décor est installé, mais pas le contexte. Le film débute ainsi sur la mort de Charles Foster Kane qui, dans son dernier souffle, prononce « rosebud« . Pourquoi le magnat de la presse a-t-il choisi de partir sur ce mot ? Une affaire qu’Orson Welles va tenter d’élucider pendant deux heures.
Intouchables
S’il est vrai qu‘Intouchables ne commence pas par la scène de fin du restaurant, la comédie dramatique d’Éric Toledano et Olivier Nakache débute tout de même avec la course en voiture de Driss et Philippe, avant qu’ils ne se fassent rattraper par la police. Avec sa musique mélancolique, son éclairage chaleureux et le regard lointain des personnages, Intouchables montre dès le début que la tempête est toujours précédée du calme.
Pulp Fiction
Quentin Tarantino a compris que pour maintenir un spectateur engagé dans un film, il fallait de l’action dès les premières minutes ! Un choix de mise en scène qu’il a parfaitement exécuté dans Pulp Fiction avec le hold-up.
Drifa Maza
Journaliste