10 choses qui se passent dans (absolument) tous les films Marvel

Une chose est sûre, les films Marvel sont très loin d’être exempts de clichés ! Avec plus de 30 films au compteur, le MCU réutilise forcément (et souvent) quelques archétypes et idées, afin de proposer un univers riche et grandiose aux fans. Mais parfois, le même modèle revient plusieurs fois… Zoom sur 10 choses qu’on voit dans absolument tous les longs métrages du studio mené par Kevin Feige.

Quand « sauver le monde », se résume à sauver les États-Unis…

Avez-vous déjà remarqué que lorsque les super-héros doivent sauver le monde dans des Marvel, et plus généralement dans ce genre de films, ils sauvent et protègent constamment les États-Unis, en priorité ? Surtout New York ! C’est d’ailleurs un cliché qu’on voit dans le premier Avengers avec le danger qui menace uniquement la Grosse Pomme…

Un mort n’est jamais vraiment « mort »

On ne compte plus le nombre de fois où un personnage est mort dans un Marvel, pour finalement revenir à la vie quelques scènes plus tard ou dans les opus suivants : Loki, Phil Coulson, Bucky Barnes, Nick Fury et plus récemment Logan. On vous l’accorde, dans Deadpool et Wolverine, le protagoniste campé par Hugh Jackman, provient d’une ligne temporelle différente, mais on le note tout de même dans le registre de la résurrection !

Le méchant qui devient gentil

Un vilain n’est jamais vraiment vilain… Du moins, c’est ce que les oeuvres Marvel aiment nous faire croire ! En réalité, ce sont juste des êtres en manque d’affection, qui cherchent un compagnon de route. Il se réfugient donc dans le machiavélisme pour obtenir ce qu’ils souhaitent. Un arc de rédemption est souvent nécessaire pour rendre l’histoire du héros plus dramatique et bouleversante. Il faut montrer aux spectateurs qu’entre le bien et le mal, il n’y a qu’un seul pas, mais que l’amour triomphera toujours sur la mort.

Un revenant du passé

Dans Captain America 2, Steve Rogers voit sa vie chamboulée lorsque Bucky Barnes, son meilleur ami d’enfance présumé mort durant la Seconde Guerre mondiale, revient hanter son présent sous l’identité et le masque du Soldat de l’hiver. On peut le voir aussi dans Avengers : Endgame avec le retour du Crâne Rouge en gardien de la Pierre de l’Âme. Black Panther et Les Éternels sont deux autres longs métrages qui suivent cette trame.

Le Superman maléfique

Récemment, un archétype dans les oeuvres mettant en scène des super-héros s’est fait de plus en plus populaire, celui du « evil Superman« . À l’origine, Superman a été crée pour aider ceux qui ne pouvaient pas se protéger eux-mêmes. Il était alors le parfait héros, avec une seule faiblesse : la Kryptonite. Le personnage de DC Comics a pour unique vocation de propager le bien et l’espoir autour de lui, c’est d’ailleurs toute la signification de son costume et de son « S » rouge emblématique ! Alors quand Ikaris ou même Homelander de The Boys se réapproprient les codes pour les détourner afin d’en faire mauvais usage, cela crée une incompréhension et un brouillard chez les spectateurs, comme chez les personnages du film.

Le monologue du vilain

Dans le MCU, Thanos avait comme projet bien ambitieux d’éradiquer la moitié de la planète. Selon lui, il s’agissait du seul moyen pour régler les problèmes de la société : s’il y a moins d’habitants, il y aura forcément moins de complications. Quand le Titan Fou explique son plan, il le fait de façon très méthodique et réfléchie. Il pense avoir le savoir absolu et le démontre en faisant un monologue (très) long pour justifier son raisonnement. Si un méchant n’explique pas chaque partie de son plan, mérite-t-il vraiment le titre de méchant ? Les codes des films Marvel diront que non ! Bizarrement, les vilains sont toujours pressés d’anéantir l’univers, mais prennent aussi toujours leur temps pour en expliquer le processus…

Le protagoniste doit se mettre torse nu

Avant de sauver le monde, un héros doit d’abord se mettre torse nu, c’est LA règle d’or dans un Marvel. Que ce soit pour une séquence entière ou juste quelques secondes, les spectateurs et spectatrices doivent impérativement voir que le protagoniste est un homme au physique d’Apollon, et que rien ni personne ne pourra passer outre ces beaux muscles… Steve Rogers, Scott Lang, T’Challa, Thor et même Hulk ne peuvent pas contourner cette loi !

Le super-héros et le méchant ont les mêmes capacités

Quoi de mieux pour battre un super-héros que d’avoir les mêmes pouvoirs que lui ? Si certains méchants culte du cinéma sont des reflets et objets de la réalité comme le Joker chez DC, d’autres sont des reflets de leurs ennemis. Ils sont le miroir même de ce qu’ils détestent le plus au monde et souhaitent à tout prix annihiler. Ultron et Iron Man, Abomination et Hulk, et Venom et Spider-Man sont des duos iconiques du genre grâce à leur ressemblance indéniable.

Ant-Man peut se rapetisser ? Dans ce cas, pourquoi ne pas donner les mêmes aptitudes à Yellowjacket, son opposant ? De la même façon que les méchants qui deviennent gentils, un adversaire ayant des capacités similaires au super-héros montre simplement une part de vulnérabilité. Cette sensibilité permet de les rendre plus humains, et aux fans de s’identifier davantage au récit. Cependant, il arrive parfois qu’on perde le fil conducteur, et qu’on ne saisisse pas totalement les intentions de l’anti-héros…

L’antagoniste est une connaissance du super-héros

Les films Marvel nous montrent une chose, c’est qu’il ne faut jamais faire de son ami un ennemi ! Cette même personne pourrait par la suite revenir vous hanter pour se venger. On trouve ce cliché dans le premier Iron Man avec Obadiah Stane ou encore Quentin Beck, alias Mysterio dans Spider-Man : Far From Home. Le personnage joué par Jake Gyllenhaal a sombré du côté obscur de la force après une trahison de Tony Stark, qui s’est approprié son idée.

Le caméo de Stan Lee

Le caméo de Stan Lee fait partie des plus anciennes traditions à absolument respecter dans les Marvel. Même après sa mort, le créateur continue d’apparaître sous forme de spots publicitaires ou sous forme animée, comme les spectateurs l’ont remarqué dans Spider-Man : New Génération. Une belle façon de rendre hommage à l’homme sans qui rien de tout ça n’aurait été possible !