10 anecdotes à connaître sur Bob Odenkirk, la star de Nobody

Après de nombreux rôles en costard-cravate, Bob Odenkirk dévoile un nouveau visage dans Nobody. Un film d’action explosif qui sortira en salles le 2 juin prochain et dans lequel l’acteur américain est bien décidé à étonner son public. Focus sur cette étoile d’Hollywood, qui n’a pas fini de briller.

Iconique Saul Goodman de Breaking Bad  et Better Call Saul, Bob Odenkirk change radicalement de registre et plonge cette fois au cœur de l’action. Dans le film Nobody de Ilya Naisholler, l’acteur de 58 ans ne fait pas dans la dentelle. Coups de poings, coups de têtes et tirs à gogo, le lion se réveille pour une aventure bien énervée, qui va en surprendre plus d’un. L’occasion d’en découvrir davantage sur ce comédien atypique, capable de passer des sketchs à la bagarre en un claquement de doigts.

Il a été animateur radio dans sa jeunesse

Passionné très tôt par l’humour et les sketchs, Bob Odenkirk a saisi toutes les opportunités qui s’offraient à lui pour partager ses idées folles avec le reste du monde. Alors qu’il était étudiant à l’université de I’Illinois, le jeune homme animait déjà sa propre émission à la radio du campus. Un programme intitulé ironiquement « The Prime Time Special », qui était diffusé chaque jeudi entre minuit et 4h du matin de 1981 à 1983. Le confort n’était pas optimal avec un studio installé dans la cave d’un vieux dortoir et des disques entassés dans les douches d’un autre temps, mais l’ambiance était parfaite. De quoi permettre au futur comédien de faire ses armes et de tester ses munitions sur un véritable public.

Un fan inconditionnel des Monty Python

A l’âge de 10 ans, Bob Odenkirk découvre la troupe humoristique des Monty Python. Une révélation ! Leur série Monty Python’s Flying Circus est diffusée à la télévision entre 1969 et 1974 et offre alors une nouvelle vision du comique au petit garçon, qui s’y reconnaît immédiatement. Il gardera ensuite ce côté absurde en lui et sera très largement influencé par le ton de ces génies de l’absurde dans l’écriture de ses sketchs.

Il a gagné deux Emmy Awards, mais pas en tant qu’acteur

Si aujourd’hui, les spectateurs le connaissent principalement pour ses qualités d’acteur, Bob Odenkirk est avant tout un auteur de talent. Entré à la télévision dès la fin de ses études, le comédien a travaillé pour de nombreuses émissions, comme le Late Show with Conan O’Brien, le Saturday Night Live ou encore The Ben Stiller Show. D’importants programmes comiques qui lui ont permis d’exercer sa plume et de partager ses blagues avec des millions d’Américains. C’est d’ailleurs pour ses écrits désopilants qu’il a remporté 2 Emmy Awards, en 1989 (SNL) et 1993 (The Ben Stiller Show), saluant ainsi son regard singulier et son humour tranchant.

Il s’est fait réprimander par Jeremy Irons

Il est bien connu que l’inspiration d’un écrivain oscille d’un jour à l’autre et Bob Odenkirk semble avoir fait les frais de cette inconstance. Alors qu’il écrivait pour le Saturday Night Live, l’humoriste a vécu une petite déconvenue avec la star britannique Jeremy Irons. Avec l’aide de Rob Schneider, la future vedette de Breaking Bad avait ainsi rédigé un monologue pour le comédien anglais, qui n’a pas eu l’effet escompté. « Ce n’était pas bon, il avait raison », s’est amusé Bob Odenkirk au micro de Howard Stern, en se remémorant la colère de l’acteur. « Il était furieux, tellement furieux ! » Une crise de rage si mémorable que l’auteur a même pris le risque de l’enregistrer à son insu, afin de la faire écouter à ses amis. « Je peux chanter, danser, jongler, j’ai une formation d’acteur shakespearien et tu me fais faire ça ? », a-t-il imité avec dérision. Un moment difficile de sa carrière, dont il tire finalement une immense fierté.

Il a failli incarner Michael Scott dans The Office

Les fans de la série The Office ne pourraient pas imaginer un autre acteur que Steve Carell dans la peau de Michael Scott, et pourtant… Bob Odenkirk a bien failli décrocher le rôle titre dans l’adaptation américaine de la célèbre sitcom britannique. Le comédien avait passé l’audition et était même en tête de liste pour remporter le contrat. Seulement, les showrunners ont préféré le côté « idiot et bouffon » qu’offrait Steve Carell au visage plus « dur et méchant » que proposait Bob Odenkirk. Un mal pour un bien, puisque le comédien a été choisi quelque temps plus tard pour incarner l’avocat véreux de Beaking Bad, qui a permis à sa carrière de véritablement décoller.

Il ne connaissait pas Breaking Bad avant qu’on lui offre le rôle de Saul

Alors que Breaking Bad comptait déjà une saison à son actif lorsqu’il a été approché pour le rôle de Saul Goodman, Bob Odenkirk n’avait jamais entendu parler de la série auparavant. Il n’a d’ailleurs passé aucune audition pour le rôle et a simplement été recruté car les créateurs du programme étaient de grands fans de son émission Mr. Show with Bob & David. Avant d’accepter d’incarner le fameux avocat, l’acteur a donc demandé l’avis de ses amis, qui lui ont assuré que l’histoire de Walter White en valait la peine. Il a alors regardé une dizaine de minutes du premier épisode avant de commencer le tournage et a tout de suite su quel ton adopter face à Bryan Cranston.

Il a prêté sa voix aux Simpson

Touche à tout et vrai couteau suisse, Bob Odenkirk s’est également essayé au doublage à plusieurs reprises et a notamment participé à la série Les Simpson. En 2019, il a ainsi incarné Mob Lawyer dans l’épisode 3 de la saison 31, intitulé La Grosse Ligne Bleue, dont l’auteur n’était autre que son petit frère, Bill Odenkirk. Auteur, producteur et même acteur à ses heures perdues, son cadet a, en quelque sorte, suivi ses traces et met donc, lui aussi, son humour au service des autres.

Il a réalisé plusieurs films

Devant la caméra, derrière la caméra, Bob Odenkirk sait tout faire, tant et si bien qu’il s’est déjà lancé dans plusieurs projets de réalisation. Dans les années 2000, le cinéaste a même sorti trois longs-métrages : Melvin Goes To Dinner, Bienvenue en prison et Les Frères Solomon. Des expériences qui l’ont ensuite mené à poursuivre dans cette voie, avec notamment la série télévisée The Birthday Boys, diffusée en 2013.

Il s’est entraîné pendant deux ans et demi pour incarner Hutch Mansell

Habitué des rôles en costume-cravate, Bob Odenkirk n’avait pas vraiment le physique de l’emploi pour jouer dans Nobody et pourtant, Ilya Naisholler ne voyait personne d’autre que lui dans ce rôle. Très excitante, l’idée de porter un film d’action a alors tout de suite plu à l’acteur américain, qui a tout de même décidé de bien se préparer pour le rôle. Au cours des deux ans et demi qui ont précédé le tournage, le comédien s’est donc astreint à un entraînement physique particulier afin de pouvoir réaliser ses cascades lui-même. Un travail payant, puisqu’il a été capable d’assurer les violents corps-à-corps comme un professionnel !

Il a écrit un recueil de poèmes pendant la pandémie

Coincé chez lui pendant le confinement lié à l’épidémie de COVID-19, Bob Odenkirk a profité de ce temps libre pour s’adonner à sa plus grande passion : l’écriture. Il a alors remis la main sur un vieux livre de poésies amusantes, dont il avait commencé la rédaction avec ses enfants lorsqu’ils étaient petits. Ensemble, ils se sont donc replongés dans ces rimes rigolotes afin de consolider leurs écrits et en faire un ouvrage bon pour publication. Un vrai travail d’équipe donc, qui fait également office de joli souvenir de famille.

Bob Odenkirk débarque dans les salles et ça va faire mal  ! Nobody, le 2 juin au cinéma.